Attention !

Il s’agit d’une correction à titre illustratif pour le sujet “Science politique : science de l’Etat ou science du pouvoir” Un sujet de dissertation juridique peut être traité par des approches différentes. Le plus important est le respect de la méthodologie par l’étudiant et surtout de faire apparaître tous les éléments primordiaux du sujet. Optez toujours pour l’originalité. Nous ne sommes pas auteur de cette correction. Cependant, nous espérons aider le maximum de personne en la partageant sur notre plate-forme.

Yanick Fogang

Pour traiter le sujet Science politique : science de l’Etat ou science du pouvoir, l’étudiant doit proceder comme suit : 

Éléments d’introduction

L’étudiant peut amener son sujet en partant de l’émergence antique de la Science politique.

L’étudiant doit pouvoir donner une définition, même sommaire, de la Science politique.

L’étudiant doit pouvoir reformuler le sujet en avant l’idée de la compréhension de ce que l’on étudie lorsqu’on fait de la Science politique.

L’étudiant doit être capable de faire le rapprochement avec l’objet de la Science politique et de le poser comme problème.

L’étudiant doit pouvoir problématiser ainsi qu’il suit : quel est l’objet de la Science politique ?

En définitive, il s’agit d’annoncer le plan en faisant ressortir l’idée selon laquelle l’objet de la Science politique à évolué dans le temps. La discipline a émergé successivement comme science de l’État et du pouvoir. Cependant, elle s’institue de plus en plus comme science de la politisation.

  1. La Science politique émerge prioritairement comme science de l’État et du pouvoir

A-D’abord, une science de l’État

  1. L’intérêt pour l’étude de la « polis

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits
  1. L’intérêt pour le phénomène de la contrainte

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits

 B- Puis, une science du pouvoir

  1. L’État, modalité parmi tant d’autres

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits
  1. Le pouvoir, un phénomène social

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits
  1. La Science politique s’affirme progressivement comme science de la politisation

A- L’étude du rapport de force

  1. Les critères de la domination entre acteurs

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits
  1. Les inégalités entre acteurs

  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits
  1. L’étude des catégories donnant corps au groupe et processus
  2. Parti politique, syndicat, etc.
  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits 2. Légitimité, puissance, etc.
  • Énonciation de l’idée
  • Explication de l’idée
  • Soutien de l’idée par la mobilisation d’auteurs où des faits

Éléments de conclusion

L’étudiant doit pouvoir produire un résumé synthétique qui met en perspective les deux idées majeures de sa démonstration.

L’étudiant peut prendre position en évoquant la nature controversée ou discutée de l’objet de la science politique. L’étudiant peut ouvrir le débat sur la nécessaire convergence des considérations sur l’objet de la science politique.

METHODOLOGIE DE TRAITEMENT DES SUJETS EN SCIENCE POLITIQUE

La dissertation

L’objectif pédagogique général (OPG) de ce thème est de présenter l’exercice de dissertation. L’objectif pédagogique opérationnel (OPO) qui en découle est d’amener l’étudiant à disposer de connaissances méthodologiques pour aborder une épreuve de dissertation politologique. La dissertation est un exercice académique qui permet à l’étudiant de mettre en exergue ses capacités de compréhension, d’analyse, de démonstration et d’explication. Il s’organise en trois parties. Une introduction, un développement et une conclusion.

I – L’introduction

  •  Une introduction peut être subdivisée en trois parties.

– Amener le sujet

  • Cela peut se faire par le rapprochement contextuel, qui peut être, soit diachronique, soit synchronique.
  • Cela peut se faire par une citation ou une assertion.

– La construction du problème × Définition des concepts.

  • Reformulation du sujet.
  • Mise en évidence du problème.
  • Enonciation de la problématique.

– L’annonce du plan

  •  Présentation des axes d’analyses (deux idées principales).

II – Le développement

  • En fonction de la problématique énoncée, le développement peut être rédigé en deux ou trois parties. Toutefois un développement en deux parties est davantage intelligible et pertinent.
  • La première partie constitue la première idée principale. Elle est démontrée à partir de deux sous-idées qualifiées d’idées secondaires
  • La seconde partie constitue la seconde idée principale. Tout comme la première, Elle est démontrée à partir de deux sous-idées qualifiées d’idées secondaires. Elle ne constitue en aucun cas l’antithèse de la première partie.

III – La conclusion

En science politique la conclusion est obligatoire

  • Récapituler votre démonstration.
  • Prendre position.
  • Relancer le débat.
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